La veille d'opinion... une réalité active sur le bassin viennois

Transmission d'un article d'une collègue du collectif...

Non content de lire un engagement collectif contre les réformes dénoncées par ce Blog que vous venez visiter.

Non content d'être informé par la presse des réunions publiques proposées par des citoyens viennois sans étiquette.

Non content de la transparence véhiculée grace à la liberté d'expression et d'actions que nous revendiquons haut et fort.

La veille d'opinion mise en place par notre gouvernement vient chercher au-delà, dans le quotidien individuel des foyers, par un contact téléphonique d'un brigadier des Renseignements Généraux, directement chez les individus.

Présentation des fonctions du Services des Renseignements Généraux par le brigadier :

"- Suivi de tous les mouvements sociaux et tout particulièrement les grèves ou les manifestations, telles que la grève nationale du 29 Janvier 2009,

- Recherche d'informations sur tous les mouvements contestataires et suivi de leurs actions,

- Rédaction d'une note d'information transmises aux préfets et aux ministères concernés...

- Il s'agit d'établir un travail de presse d'Etat".

Pourquoi procéder de la sorte...

quand les réunions sont publiques et s'effectuent dans une salle prêtée par la Mairie ?

quand les compte-rendus de ces réunions sont mis en ligne par différents sites locaux ?

quand les manifestations sont nationales et leurs objectifs éclairés par bon nombre de portes-parole ?

N'y a-t-il pas recours à l'intimidation dans cette démarche ciblée, alors que la parole et l'information pourrait être recueillie là où elle se vit, avec les collectifs, dans la rue ou les lieux de débat, et nourrit ainsi d'avis et d'expressions diverses ?

Les risques d'opinion sont sans danger quand la démocratie est une vérité.

Les risques d'opinion inquiètent seulement la pensée unique.

C.M., mère de trois enfants, salariée du privé en congé parental.

Comments

[ludmilla]

La seule chose, être présent le 29.

[PO38]

Il est vrai que ces derniers jours il a fait froid. Les relations entre le gouvernement et ses "opposants" sont en train de se tendre. La démocratie serait-elle menacée? Aurions nous à faire à un gouvernement capricieux qui ne supporte pas que les citoyens se posent des questions et lui posent des questions en refusant de suivre comme des moutons des réformes soutenues par personne?
La liberté des médias est souvant évoquée. La liberté de penser va-t-elle être contrôlée?
Nous sommes en démocratie, du moins encore...,